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每次被問起為什么寫作,為什么老盯著生活里的細枝末節(jié),為什么雞毛蒜皮也能說半天,我就想起《虎口脫險》里的一句臺詞,就八個字,但能替我把啥問題都回答了。 《虎口脫險》是上世紀晚期一部法國喜劇片,講的是二戰(zhàn)中幾個英國兵在法國領(lǐng)土上跟德軍智斗的故事。其中有場戲是德國軍官審訊兩個有“通敵”嫌疑的法國人,逼他們交代英國傘兵去向。這兩個法國(諧星)平民一方面嚇得魂飛魄散,但另一方面仍決心要保護英國兵,他們東拉西扯無中生有啰里八嗦夾纏不清,終于因為太緊張而說漏了嘴,巴黎油漆匠奧古斯特·布維先生說:“我我我想拖延時間。” 我我我想拖延時間。為什么寫作,為什么老盯著生活里的細枝末節(jié),為什么雞毛蒜皮的事情能說半天? ——我我我想拖延時間。 生命太短了,而且越往后越短,什么也留不住,反正都留不住,我就盡可能地撈取那些瞬間吧?!八查g即永恒”這話我聽過,但我的明白并不穩(wěn)定,有時一頭霧水,有時豁然開朗,可這一點開朗也根本沒用,追趕而來的下一刻就有可能重陷迷茫。近年被越來越短的生命呵斥鞭打著,我大概理解了這一點。 因為見聞和智識都還貧瘠,我吃力地創(chuàng)作,最大的影響是來自19世紀的印象派繪畫。他們畫光,畫空氣,畫靜止畫運動,畫稍縱即逝,畫瞬息萬變,他們干什么呢?美術(shù)史的解釋闡述歸納總結(jié)太多了,都對都好,可落到他們每一個具體的人,生活著的人,還不就是——我我我想拖延時間。
33年前,我讀小學的時候,就在沈陽太原街的解放電影院看過《虎口脫險》,當時樂得我前仰后合,因為指揮家斯塔尼斯拉斯,因為油漆匠奧古斯特,因為美麗的朱麗葉特,因為德國大兵斗雞眼,也因為上譯廠的經(jīng)典配音,尚華,于鼎,程曉樺,蘇秀,還有身兼數(shù)角的喬榛和童自榮。
后來在電視和DVD上反復(fù)觀看才發(fā)現(xiàn)片中有很多地方是無法譯配的,因為影片里英法德三國語言混雜,全部用中文翻譯無法體現(xiàn)出這些語言的“小機關(guān)”,當年的譯制片也不得不保留了部分原聲,但當年的電影還沒有字幕,一些橋段難以理解。比如在土耳其浴室和中隊長接頭的時候,油漆匠和指揮家說英語,說不通的時候冒了一句法語,才被指揮家發(fā)現(xiàn),原來他也是法國人,然后中隊長對他們說了段法英混雜的話,兩個人覺得他的法語不錯才跟他走了。
還有在火車上一個德國軍官用法語念了一首詩,用法語問皮特要調(diào)料時發(fā)現(xiàn)皮特聽不太懂,然后因為火車晃動,皮特被服務(wù)員不小心撞了一下后,下意識說了句"Sorry",才被德國軍官抓住了。
中隊長在修道院看病,故意對院長嬤嬤說英語,"Thirty three,Thirty three"以表明他是那個需要幫助的英國人。
指揮家和油漆匠被抓到警察局關(guān)起來的時候,說了句德語"herein"把德國大兵騙進屋,然后就是大家都熟悉的"Heil Hitler"了。
所以上譯版有上譯版的精彩,原版有原版的特色,尤其是英法德三種語言之間切換的微妙之處,值得喜愛這部電影的影迷慢慢品味。
附:今年的上海電影節(jié)上映了4K修復(fù)版,片長132分鐘,比我們看到的DVD版長13分鐘,主要是指揮家和油漆匠騎車到莫索特后有一段斗嘴,指揮說油漆匠是為了木偶劇團的姑娘才來的。還有滑翔機起飛前有一段斗嘴戲,還有鏡頭比DVD版長一些的,比如麥金托什落在巴黎歌劇院收拾降落傘的鏡頭就較長??傊@些鏡頭不影響劇情,也不出彩,所以當年上映的時候被剪了。
2019年6月23日于上海
2021年11月28日改
很多都說本片用喜劇手法表現(xiàn)了戰(zhàn)爭的殘酷,戰(zhàn)爭的殘酷不一定要用血腥來表達~我不同意這種說法~ 我認為本片并未想表達戰(zhàn)爭的殘酷~它只是想用戲劇的形式撫慰人的心靈,諷刺戰(zhàn)爭的無意義~ 在影片的最后,中隊長和油漆匠,指揮家一行人在空中撐著滑翔機自由的飛翔也凸顯了戰(zhàn)爭結(jié)束后人們獲得自由的美好未來~總之這是一部精神大餐~我們不得不感嘆法國人的喜劇天賦~
Résumé
La Grande Vadrouille est un film fran?ais sorti en 1966, dès son apparition, il a connu un grand succès sur le territoire fran?ais. En tant qu’une comédie qui porte sur la Seconde Guerre mondiale, comment La Grande Vadrouille a réussi à faire rire un si grand nombre des Fran?ais sans les gêner? Dans cet essai, on essaiera de traiter principalement cette question dans deux perspectives — le Zeitgeist de l’époque et l’application de l’humour comique. Ces deux facteurs, ainsi que d’autres conditions favorisées, contribuent au succès impressionnant de La Grande Vadrouille.
Mots-clés
La Grande Vadrouille, l’Occupation, la réconciliation sociale, la politique malrucienne, le film à tandem, la dualité.
Introduction
La Grande Vadrouille, une comédie qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, est sortie dans les salles en 1966, depuis une semaine, un orage a secoué le cinéma fran?ais. C’est un film qui : mobilise la grande foule, et dans les salles où on le projette, décha?ne des tempêtes joyeuses.
Le film a re?u plus de 17 millions d’entrées et a remporté le meilleur score du box-office de l’année 1966, il le demeure pendant plus de 30 ans avant d'être dépassé par Titanic en 1998. Jusqu’à aujourd’hui, il constitue encore un des plus grands succès des films fran?ais dans l’Hexagone. Presque tous les Fran?ais l’ont vu à un moment ou à un autre. D’après le sondage réalisé par BVA en 2015, La grande vadrouille reste le film le plus populaire en France, presque 50 ans après sa sortie en salle. Et puis, l’acteur principal du film, Louis de Funès, reste l’acteur préféré des Fran?ais, 30 ans après sa mort.
Vu comme une tentative de lever le verrou sur la Seconde Guerre mondiale, le film est aussi marqué par le casting au top et les larges moyens déployés. Réussi à réunir Bourvil et de Funès pour la dernière fois sous l’objectif de Gérard Oury et Claude Renoir, il s’agit aussi d’un film de très grosse production, il a eu le plus gros budget du cinéma fran?ais à l’époque, financé à la suite de triomphe commercial du Corniaud(1965), précédent détenteur du record.
Pourtant, un autre film sorti en même année n’a pas eu la chance d’être inscrit dans l’histoire du cinéma fran?ais. Paris br?le-t-il?(1966), un film qui possède les mêmes caractéristiques susmentionnées et qui porte aussi sur l’Occupation et la Résistance, est vite tombé dans les oubliettes après avoir re?u moins d’un million d’entrées.
Alors pourquoi La Grande Vadrouille a-t-il réussi à obtenir un succès colossal, à la fois instantané et durable, et constitue enfin un phénomène exceptionnel? Dans les passages suivants, on essaiera de trouver la réponse à cette question.
? L’important, ce n'est pas le temps que l'histoire raconte, mais le temps où elle est racontée. ? dit Foucault. La Grande Vadrouille a été tourné dans les années 1960, pendant les Trente Glorieuses, époque marquée par le rapide développement économique qui réparait la confiance nationale chez les Fran?ais. La construction européenne contribuait à la réconciliation franco-allemande, l’Allemagne n’était plus considérée comme l’ennemi, le dernier tabou sur la Guerre s’est à ce moment brisé.
Il faut plus de vingt ans pour que la blessure et les stigmates de la guerre soient délicatement guéris. En même temps, la Seconde Guerre mondiale ne cesse de passionner et de fasciner le public. Alors le désir de narrer l’histoire de cette période sombre et triste fait partie du Zeitgeist des années 1960. En 1966, l’occasion de transmettre la mémoire de l’Occupation comme sujet comique est déjà m?re, les Fran?ais osent enfin rire d’une époque si cruelle et honteuse. Le cinéma se fait miroir de l’époque, l’apparition de La Grande Vadrouille correspond parfaitement au désire du public :
Le succès du film a révélé à l’inverse que la France de 1966 attendait plut?t une bonne occasion de pouvoir rire franchement sur l’Occupation, souvenir d’une autre époque.
La Grande Vadrouille se trouve parmi les films patrimoniaux, c’est-à-dire les films fran?ais qui parlent de la France et qui ont obtenu de grands succès publics. Alors pourquoi le film peut-t-il toucher à toutes les couches sociales? Une des raisons est ce qu’il est un reflet du cadre gaulliste qui domine l’époque.
Charles de Gaulle a dit: je me suis fait une certaine idée de la France. En appliquant la politique malrucienne, le gouvernement gaullien cherche à rétablir le grandiose et la dignité de la France. La mission est de :
rendre accessibles les ?uvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Fran?ais, d'assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel.
Le courant dominant de l’époque est de récréer la reconnaissance patriotique de la France chez les Fran?ais. Pas nécessairement par intention, mais La Grande Vadrouille a achevé ce qu’a mal réussi à faire André Malraux.
Pour le peuple fran?ais, la Seconde Guerre mondiale est beaucoup plus qu’une simple blessure à la puissance nationale, elle constitue aussi un trauma sur l’amour-propre fran?ais et sur l’esprit national. L’Occupation a déchiré géographiquement l’Hexagone, tandis que la collaboration l’a blessé psychologiquement. Gérard Oury a eu bien des soucis à la question de savoir s'il était délicat de tourner une comédie se passant sous l’Occupation, il a fini par répondre par la négative:
Dans toutes les choses dramatiques il y a des choses comiques, et dans toutes les choses dr?les il y a de quoi pleurer.
En effet, il est possible de faire rire sur n’importe quel sujet, à n’importe quel moment, pourvu qu’il y ait une acceptabilité morale du spectacle.
Alors on voit que dans le film, la France est une France sans collaboration, sans pétainistes, sans police vichyssoise, une France unanimement résistante — la Résistance est partout et les non-résistants sont toujours prêts à s’en faire complices. C’est vrai que le film se déroule autour de la libération des aviateurs anglais, mais les personnages principaux sont en réalité le tandem de Bourvil et de Funès, qui représentent ensemble les Fran?ais. Ainsi, le film arrive à reconstruire à la fois la reconnaissance de la France et de l’identité fran?aise.
En tant qu’une comédie, La Grande Vadrouille est un film qui :
grace à l’humour, vise à réconcilier les Fran?ais avec une période troublée de leur histoire dont les échos sont encore très présents en cette fin de siècle.
Ensuite, on va aborder comment cette comédie fait rire les Fran?ais sans les piquer.
Le film à tandem est d’origine du buddy movie américain, il exige le contraste et le rapport de deux personnages principaux, le contraste et l’évolution des rapports conditionnent le comique de situation et de dialogue. Ce modèle se montre très souvent dans les comédies fran?aises, à la suite du tandem légendaire de Bouvil et de Funès, beaucoup de films ont choisi de suivre leur exemple, y compris Bienvenue chez les Ch'tis et Intouchables.
Le noyau d’un tandem, c’est la collision identitaire entre deux personnages principaux totalement opposés par leurs caractères et leurs origines sociales. Dans l’opposition entre Augustin Bouvet (Bourvil) et Stanislas Lefort (de Funès), on voit la contradiction des classes — Bouvet représente le simple prolétaire tandis que Lefort représente le bourgeois irritable. Mais le film n’a aucune intention de rester là, à l’aide des caractères stéréotypés que construisent Bourvil et de Funès au cours de leur longue carrière cinématographique, Gérard Oury parvient à esquisser le portrait de l’ensemble des Fran?ais.
Bourvil tient le r?le d’un peintre des batiments simple, franc, et un peu trop na?f, c'est un r?le auquel le public peut s’identifier lui‐même. En revanche, De Funès figure l’impression des Fran?ais données par les étrangers, en incarnant le r?le d’un chef d'orchestre de l'Opéra de Paris très difficile et égo?ste: imbu de lui‐même, colérique, obsédé par la nourriture et se défaussant sur les autres de ses propres problèmes.
Bien qu’ils se montrent souvent imbéciles dans le film, Bouvet et Lefort réussissent enfin à aider les aviateurs à franchir la ligne de démarcation et à gagner ensemble la zone libre. à travers ces deux personnages, on voit les Fran?ais qui semblent parfois insupportables, mais à la fin du compte, ils ont un bon fond.
Hormis ces deux personnages principaux, d’autres personnages suivent aussi le pattern du tandem. Ils entrent en scène en paire, les chassés-croisés des paires contribuent aux effets comiques du film.
Il faut noter que puisque Augustin Bouvet représente l’égo des Fran?ais, on peut remarquer que vers la fin du film, Bouvet finit par gagner l’amour de Juliette et le respect de tout le monde dont Stanislas Lefort. à la fin, les planeurs que prennent les fugitifs volent au-dessus des champs et des montagnes pittoresques de l’Hexagone, cette scène donne une grande espérance de l’avenir, où tous les Fran?ais, quelle soit l’origine, pourraient se réjouir de la devise de la République fran?aise.
Dans La Grande Vadrouille, on peut repérer deux dimensions narratives. La dualité du film consiste à la coexistence de la narration réaliste et la narration irréaliste.
Dans la dimension réaliste, Gérard Oury raconte une histoire de l’Occupation et de la Résistance. Cette histoire est mise en scène par les personnages plus réalistes — les aviateurs anglais, les Fran?ais patriotes, les officiers et les soldats allemands plus dignes — dans un ton plus sérieux. Blessure de Peter Cunningham, arrestation et disparition des deux aviateurs, confrontation redoutable entre les deux belligérants… cette narration est entourée par une ambiance funeste, elle sert à la toile de fond de l’histoire principale. L’effet comique est réalisé en grande partie par les péripéties d’intrigue.
La narration où agissent librement Bourvil et de Funès est plut?t irréaliste, c’est dans cette dimension-là que l’intrigue centrale se passe. On voit là-dedans des scènes fantastiques — par exemple, laquelle où Lefort fait dormir major Achbach en sifflant. Dans ce monde, les aventures des personnages principaux n’ont aucun rapport avec la réalité historique, ce qui rassure sans doute les spectateurs fran?ais. C'est dans cette dimension que Gérard Oury réussit à accomplir le comique du film — les talents de Bourvil et de Funès peuvent enfin être déployés. Enfin d’équilibrer la structure du film, de trouver des homologues pour Bouvet et Lefort, le réalisateur met en scène le major Achbach et le soldat allemand qui louche. Cette narration devient ainsi un univers puéril des bouffons, on rit en raison du jeu des bouffons et de leur nature ridicule.
Gérard Oury applique différents moyens de faire rire dans ces deux dimensions narratives. L’unité du film est garantie par les chassés-croisés des personnages entre deux dimensions.
Il y a bien d’autres facteurs qui contribuent au succès de La Grande Vadrouille. Par exemple, style distinctif du tournage de Renoir, ingéniosité et esprit humanitaire de Gérard Oury, esthétique de la mise en scène, musique d’ambiance qui correspond au thème du film, coopération extraordinaire de Bourvil et Louis de Funès, charme personnel de Louis de Funès, réputation précédente du Corniaud … Toutes ces conditions forment ensemble une comédie légendaire, qui fait rire et continue de faire rire jusqu’à aujourd’hui.
La Grande Vadrouille est bel et bien un film qu’on n’en faisait pas avant et un film qu’on n’en fait plus. Il est tombé précisément sur l’occasion où deux des plus grands monstres sacrés du cinéma fran?ais sont disponibles d’être rassemblés, que les spectateurs se préparent à faire face à l’Occupation, que la France est prête à retrouver son grandiose d’hier. De plus, il faut ajouter que Gérard Oury a bien saisi cette occasion et en a fait un des meilleurs films du cinéma fran?ais. Alors on pourrait conclure cet essai par l’appréciation de Fran?ois Kahn:
La Grande Vadrouille est un film divertissant, varié, souvent astucieux et faisant rire un large public. Cela peut para?tre peu mais la combinaison dans un film de ces différentes qualités constitue en soi une réussite peu commune, qui mérite au moins d’être reconnue.
Références
Guy, Jean-Michel. ? Les publics de 80 films ?, Jean-Michel Guy éd., La culture cinématographique des Fran?ais. Ministère de la Culture - DEPS, 2000, pp.205-299.
? Images, lettres et sons ?, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 137, n°1, 2018, pp. 181-193.
Fran?ois Kahn, ? 1966 via 1942 : l’année de La Grande Vadrouille ?, Acta fabula, vol. 14, n°8, ? 1966, annus mirabilis ?, Novembre-Décembre 2013.
Paul Yonnet, ? La planète du rire. Sur la médiatisation du comique ?, Le Débat, février 1990, n°59, p.145-164.
Danan, Martine. “Trois Comédies Et Une Nation: La Communauté Du Rire Au Cinéma.” The French Review, vol. 72, n°2, 1998, pp.273–284.
Desbarats, Carole. ? Le bruit et l’odeur ?, Esprit, vol. septembre, n°9, 2018, pp.55-66.
de Baecque, Antoine. ? Louis de Funès ?, Vertigo, vol. 48, n°1, 2015, pp.122-123.
Murat, Pierre. ? On ne badine pas avec l’humour ?, Médium, vol. 43, n°2, 2015, pp.108-119.
娘的,這就是貨真價實的喜劇片
永遠看不膩的喜劇
雖然不合理,但能夠娛樂。
永遠都記得在浴室里唱著“鴛鴦茶、鴛鴦茶”、對眼打飛機,經(jīng)典喜劇
結(jié)果所有人都穿過德軍制服了。
看了好多遍了,還是那么有共鳴,很經(jīng)典的喜劇藝術(shù)片呀
法國要有豆瓣,估計《舉起手來》也能進250 。
最經(jīng)典的法國喜劇片,幾乎沒有之一
“勝利屬于我們” 沒想到60年代就能產(chǎn)出如此純粹的喜劇。
笑不出來,想看英文版,可是找不到~~
永遠看不膩的喜?。?/p>
完全對此不感冒
果然是英國和法國人拍的,德國人看到不得氣死。。他們這是赤裸裸的把德國人當傻逼啊。
戰(zhàn)爭喜劇很難處理,這部也是,細看會覺得倫理稍有問題,影史地位有點被高估。但幾十年前的喜劇如今還好看也不容易了。
果真是經(jīng)典。
看過不下20遍,從小到大都喜歡的電影
很喜歡的一部法式幽默喜劇片,里面有很多梗,“鴛鴦茶""鴛鴦茶"。重溫仍然讓人捧腹不止,也很懷念上譯的配音!
老少皆宜,上海譯制片廠獻聲
從小看過幾十遍了吧,至今每看必笑,真正的好電影
經(jīng)典法式戰(zhàn)爭喜劇片。1.看的原聲版,多處法德英混搭的笑料,著實大贊!2.編劇八成看過林正英的僵尸片,哈哈哈。3.浴室里聽著tea for two一臉懵逼的是斯大林同志么?4.男扮女裝引嫖客掉井蓋扒衣這段笑抽筋~ 5.動作場面最愛扔南瓜追逐戲,撞路標一分為二。6.6號房,呼嚕與口哨。7.斗雞眼打飛機。(9.0/10)